Monday 15 September 2008

Newspapers Fr : 15th September

La réponse de l'UEà la crise financière. Christine Lagarde, Minister of Finance of France, Le Figaro (fr)

Moscou respecte ses engagements. Régis Genté, Le Figaro (fr)
" ... Soldats juchés sur les BTR, les blindés russes, bric à brac entassé dans les camions de transport, les troupes qui occupaient depuis le 21 août ces postes jugés si stratégiques par l'Europe, qui depuis plus de deux semaines bataillait pour que les Russes ne s'attardent pas autour du port de Poti et de la ville de Senaki, située sur l'axe central de la Géorgie ... "

La Finlande tentée par l’Otan . Anne Francoise Hivert, Liberation (fr)
" ... Alexander Stubb n’a pourtant fait qu’évoquer «des arguments forts en faveur de l’examen d’une adhésion à l’Otan». Rien de révolutionnaire donc, pour ce ministre, en poste depuis avril, dont le Parti du rassemblement national (conservateur) n’a jamais renié ses positions atlantistes ...... «Nous avons tendance à croire que l’UE nous fournira un soutien politique en cas de tension avec la Russie», observe Teija Tiilikainen. Beaucoup considèrent du coup qu’une adhésion à l’Otan serait «redondante», précise Hiski Haukkala. Mais, remarque-t-il, si la Suède décidait de rejoindre l’Alliance atlantique, la Finlande pourrait difficilement ne pas suivre. "

" ... L'absence depuis mai 2007 de toute politique économique sérieuse est au coeur de ce malaise profond. M. Sarkozy a ceci de commun avec François Mitterrand : au fond, il ne croit pas aux lois de l'économie, tout convaincu qu'il est du primat du politique. Comme M. Mitterrand, il sera un jour la propre victime de son ignorance. "

" ... Ce qui frappe dans la gestion par la Russie de la crise, c'est d'une part, la retenue : les troupes russes auraient pu avancer beaucoup plus qu'elles ne l'ont fait en Géorgie ; et d'autre part, le fait que le président Medvedev a renversé la position traditionnelle de la diplomatie russe sur cette question ...l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhasie n'est pas une décision prise sur un coup de tête ; et, si on écoute le président russe, on le sent mal à l'aise ...
... Qu'il ait été sincère ou pas, Medvedev a présenté sa décision de manière défensive, disant non pas « Nous avons décidé », mais « Ce n'est pas une bonne décision, ce n'est pas une décision facile, mais il n'y avait pas d'autre solution pour protéger les populations civiles ». Le signal qu'il envoie n'est pas : « Désormais, nous allons être favorables à toutes les indépendances » ; mais plutôt : « C'est un cas exceptionnel. » ...
.... En contrepartie d'investissements massifs et de transferts de technologies, l'Europe pourrait demander la garantie d'un approvisionnement énergétique de longue durée ... Le problème, c'est que nous n'avons pas le droit de mettre en œuvre des politiques industrielles dirigistes, sauf à se mettre en contradiction avec un certain nombre de directives européennes. C'est donc à Bruxelles – à la Commission et à l'Otan – que nous sommes en train de nous tirer une balle dans le pied. La crise actuelle me semble plus révélatrice des contradictions internes en Europe, des contradictions de l'Otan et de la politique américaine que d'un « nouveau visage de la puissance russe ». "

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